JOYCE JONATHAN
EN ACCORD AVEC LA PRODUCTION
JOYCE JONATHAN EN TOURNEE SAISON 2020-2021
Bien sûr, j’ai écrit « Ça ira », en 2013, mais, aujourd’hui, je peux dire « ça va ».
Sans doute parce qu’après quelques années en mode « off », j’ai décidé d’appuyer sur la touche « ON », celle qui laisse
passer un courant positif entre soi et la vie pour provoquer des petites étincelles.
Normal alors que mon quatrième album reflète ce nouvel appétit qui m’a donné envie dès septembre dernier, de retour
de ma tournée en Asie, de me mettre au plus vite à table pour composer 15 chansons plus légères qui portent toutes
en elles la spontanéité de mes débuts combinée à l’expérience de mes 28 ans. Déjà le début de la sagesse ? Peut-être
pas mais plutôt l’envie de prendre mon existence en mains et mon public dans les bras pour que l’on se réconforte et
que l’on se transmette une belle énergie. Pourtant, je me suis lancée sans savoir où j’allais comme si j’étais, seule, sur une autoroute à Los Angeles et que
j’ignorais dans quel motel j’allais dormir chaque soir. Sans m’en rendre compte, j’ai amorcé un road-trip ou plutôt un road-tripes car tous ces titres viennent du plus profond
de moi et me révèlent de façon intime. « Je te déteste pas du tout » est une manière pour moi de dire pudiquement « Je
t’aime » ; « Donner » exprime à quel point il est nécessaire de se donner du mal à se donner du bien ; « Tic-Tac » évoque
le temps qui passe ; « Ne me brûle pas » les pervers narcissiques, même si je n’aime pas trop ce terme, « Tu es si
grand et je suis toute petite », la présence parfois écrasante d’un homme qu’on trouve impressionnant…. Quant au titre
« Les blondes, entre le cœur et la raison », il est venu directement en sortant de chez le coiffeur, quand j’ai enfin réalisé
mon autre rêve de petite fille après celui de chanteuse : être platine ! Puis, comme souvent, la raison m’a rattrapée, j’ai
retrouvé ma vraie nature de brune. J’avance et je recule. Mais je crois qu’au fond ça me fait avancer.
En effet, j’ai beau avoir écrit « Je suis une tortue », là, j’ai vraiment enlevé ma carapace. Tant mieux. Je ne supportais
plus de l’avoir sur le dos. Accompagnée de Matthieu Mendes et de David Marouani, j’ai même truffé mon album de touches électros et modernes
pour apporter un vrai dynamisme à cet album que je souhaitais pêchu, rythmé, pour donner l’envie de se battre, d’aller
sur le ring, de se relever même après avoir reçu quelques coups au cœur.
Bref, « ON » est la B.O idéale pour être bien dans ses baskets, parole de joggeuse-addict depuis trois ans !
Car mon envie, c’est que l’on puisse courir dessus, tout donner, et qu’après l’avoir écouté, vous vous sentiez comme
après une bonne séance de sport, la transpiration en moins !
Allez, « ON » est prêt et « On » se dit à très vite ?
Joyce
TEASER : MON HEROINE